Biographie

Jacques Renaud (1858-1921)

A la fin du XIXème siècle, Jacques Renaud installe son cabinet d’architecte à Pont-de-Chéruy (Isère) où il s’illustre dans la construction d’usines, de cités ouvrières et de villas bourgeoises.

Pierre Renaud (1888-1954)

Fils de Jacques Renaud, il suit des cours à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon (1905-1908). Il y est l’élève d’Alexandre Bonnardel, un des peintres attitrés de la bourgeoisie lyonnaise.

Au lendemain de son service militaire et à la veille de la première guerre mondiale, il ouvre un atelier de peinture sur verre à Lyon (chemin de Montauban).

A la mort de son père en 1921, il reprend l’agence familiale qu’il transfert de Pont-de-Chéruy à Lyon après un bref passage à Villeurbanne. Il consacre la première partie de sa carrière à la construction d’immeubles et de villas d’inspiration Art déco avant de se concentrer sur des aménagements hydro-électriques.

Figure incontournable du monde culturel lyonnais de l’entre-de-guerres, il est Vice-président de la Société d’horticulture du Rhône, Président de la Société académique d’architecture (1948-1954) et Vice-président du Syndicat des architectes de province.

Serge Renaud (1921-1999)

Le décès prématuré de son père en 1954 le conduit à quitter Paris et à lui succéder secondé par son frère Jean-Jacques (né en 1932).

Ancien élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon et condisciple de Louis Piessat et Pierre Bourdeix dans l’atelier de Tony Garnier, il travaillait pour l’agence parisienne de Georges Gromort avant de devenir l’architecte de la Banque d’Indochine, carrière interrompue par la mort de son père.

Le cabinet Renaud recentre alors son activité sur la construction d’unités d’habitations en région lyonnaise (Champvert, Décines, Corbas), de sièges sociaux (comme celui de Lu à Nantes) et d’ouvrages hydrauliques.

Jean-Jacques Renaud

Né en 1932, Jean-Jacques Renaud entre aux Beaux-Arts en 1951 puis rejoint son frère Serge pour travailler dans le cabinet familial. Grâce à la réussite de leur entreprise, les frères Renaud consacre des moyens importants à la sauvegarde du patrimoine et à la promotion des artistes lyonnais.

Il poursuit jusqu’à aujourd’hui cette volonté en tant que président-fondateur.