Résidence d’artistes
2024 - En cours
Lucas Zambon
Pour la résidence 2024, la Fondation a lancé son tout premier appel à candidatures aux artistes plasticiens et visuels, toutes disciplines confondues, afin d’ouvrir les portes du Fort à de nouveaux talents et de trouver LA perle rare. Après avoir recueilli de nombreux dossiers, le jury a délibéré fin janvier et a désigné l’artiste Lucas ZAMBON, lauréat 2024 !
Lucas ZAMBON est un jeune artiste pluridisciplinaire diplômé d’un DNSEP à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon (ENSBA) en 2019. Son travail allie photographie, vidéo, écriture et même peinture et installation immersive, le tout teinté d’humour. Il est aussi actif au sein de l’association GAMUT qui programme des évènements artistiques mêlant art et artisanat. L’association met elle aussi à disposition des ateliers au bastion Saint-Just pour les artistes.
Pour cette résidence, il est venu rencontrer l’équipe avec un projet pour le moins ambitieux : réinterpréter d’une manière toute nouvelle les œuvres de la collection. Ainsi, depuis mars, l’artiste s’empare d’œuvres, les photographie puis réalise des tirages sur des supports peu communs comme le bois avant de les retravailler avec de la peinture à l’huile… Alors, si vous avez hâte de découvrir ce que prépare ce nouveau talent, rendez-vous dès l’ouverture de l’exposition de restitution, le vendredi 14 juin et jusqu’au 14 juillet 2024.
2023
Thaïva Ouaki
Artefacts-Une histoire d’objets
Thaïva Ouaki vit et travaille à Lyon. Son travail est représenté par la Galerie Françoise Besson (Lyon). Artiste plasticienne, elle est diplômée d’un double cursus en philosophie et Beaux-Arts de l’Ecole supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée en 2006.
Sa démarche s’articule autour de la problématique de la liberté. Sa pratique interroge les schémas préétablis, les dispositifs, l’idée de norme, notamment en investissant des lieux en situation de transition pour analyser leur potentiel symbolique, poétique ou politique. Hybridant les pratiques, ses propositions artistiques intègrent la collecte, le réemploi, le détournement.
2022
Guenaëlle de Carbonnières
Palimpsestes du territoire – Rêver la ville avec Tony Garnier
Son projet de résidence rejoint une exploration déjà entamée précédemment lors de l’exposition virtuelle 10/10 – Dix plasticiens au Fort de Vaise en 2020.
Guénaëlle de Carbonnières travaillera le dessin et la photographie, en dialogue avec les dessins imaginaires de Tony Garnier issus des collections de la Fondation Renaud (présentés en 2019/2020 au Fort de Vaise, lors de l’exposition Tony Garnier, l’oeuvre libre).
2021
Pôle Technique
À la bonne foi
Les trois artistes invitées ont cherché à faire germer un mouvement créatif inédit en installant leurs pratiques au cœur des collections de la Fondation et surtout du site singulier du Fort de Vaise.
Le poinçon « À la bonne foi », qui illustre cette page est tiré de la revue Trois siècles de l’histoire de la mesure, 2001, Éditions Commune de la Talaudière, un ouvrage du centre de documentation de la Fondation. Choisi par le trinôme, il symbolise à la fois le lien entre les artistes en résidence et l’équipe de la Fondation et évoque également les explorations de chacune des plasticiennes à l’occasion de cette résidence : la bonne foi qui légitimerait la valeur d’un objet échangé, le poinçon du céramiste ou du tailleur de pierres comme validation de la création, ou comme les traces que l’humanité laisse dans son sillage.
2019
Emilie Tolot
De la sculpture au cinéma
Tout commence par un long couloir où est planté un bloc de terre qui est à l’origine
de ses créations. Avant de libérer une centaine de petites sculptures qui marchent, sautent
et gesticulent sur une plage de sable.
Après un sas obscur rythmé par des esquisses et des bas reliefs, le visiteur plonge
dans une boite géante où l’artiste présente ses œuvres, douze séquences mises en scène
dans des boites noires associant sculpture et film d’animation.
