RCKA (Ronald König)

Série Rose Escape Marqueur, alcool sur glycéro 125 x 125 cm | 2018-2020

rcka147@gmail.com
http://ronaldkonig.org

Contrepropagande ! Le rendu visuel de Ronald König s’articule autour du recyclage ; des matériaux bois, toiles usagées, du surplus d’autres artistes et le glanage.

Future 02 Huile, marqueur sur panneau d’aggloméré 118 x 100 cm | 2019-2020

 

Recyclage des contenus ; j’essaie de détourner le sens premier de l’image ou vidéo qui arrive continuellement dans mes appareils de communication, pour subvertir la réalité qui m’est imposée.

Série Rose Smartpeople Huile, acrylique, marqueur, glycéro 114 x 162 cm | 2018-2020

Car ce qui est devenu prioritaire dans ma démarche c’est l’idée du “Futur” que les faits me laissent envisager, un futur sauvage, violent et pollué, un devenir dystopique qui peut être corrigé par la volonté humaine et la fi n du capitalisme.

Run 2012

Ma peinture est le fruit d’un processus complexe au rendu évident. Un mix de numérique et des matières graphiques qui font naître des œuvres figuratives accessibles au premier regard et subversives intérieurement.
j’ai déjà entendu dire que la peinture est une « cosa mentale » un moment unique entre l’oeuvre et la personne que regarde. L’idée prime sur l’œuvre. L’œuvre montrée est à considérer comme un moyen appuyant visuellement une pensée.
Tant qu’ un tableau est entre mes mains je continue à le travailler jusqu’à le perdre parfois…

La trace – 2017

Je suis un être urbain qui pratique des disciplines numériques liées à l’art. Je crée des graphismes inspirées d’images détournées en peintures ainsi que de la video live avec des logiciels de mix vidéo(vijing).

A travers ma démarche et mes exploration numériques je souhaite raconter le dogme de la surconsommation qui est en vigueur, ainsi que la culture de l’auto-controle. J’effleure aussi les mécanismes de l’hédonisme collectif qui conduisent à l’individualisme mécanique.
Poussé par une curiosité illimité, je veux raconter une fraction de l’univers intérieur qui me compresse. Montrer l’émerveillement ainsi que le dépit qui me procurent la condition humaine. J’essaie de capturer un moment d’une société dynamique qui va vite, « L’espace et les lieux deviennent, un tableau d’expérimentation formelle où je met en pratique des techniques et des expériences cumulés au rendus figuratif, afin d’étaler ma propagande ».
C’est aussi une manière de dire mes explorations numériques, dans une société binaire, hasardeuse et les associer à des histoires de mon vécu occasionnel. Ma démarche picturale(réalisme discursif) se traduit par des rendus graphiques au format de 2D coloriés, à la technique libre, avec l’idée de confronter le spectateur à l’image transformée, d’une figuration dirigé.

Zone d’autonomie temporaire

Pendant une période de 10 ans j’ai squatté, habité, travaillé et crée dans les anciens locaux abandonnés de Renault véhicules industriels RVI, dans le troisième arrondisement de Lyon anciennement L’usine Berlier. Mon premier contacte avec ce lieu fût magique, l’été 2001 avec Le festival « Les Jardins des possibles » organisé par le collective acte Public où j’ai participé en tant que téchnicien décorateur et artiste invité.
À la suite dudit festival, un groupe de 5 artistes dont moi décida de rester dans les lieux pour expérimenter l’art autrement, on a squatté le lieu pendant une année et des gens nous ont rejoint.. A la suite de quoi on a négocié une convention d’occupation temporaire d’une année renouvelable. Le tout impulsé par l’ancienne adjointe à la culture de la mairie de Lyon, l’élue des Verts, Pascale Bonniel-Chalier, dont la vision en avance de son temps nous a permis d’y demeurer 8 ans dans les lieux avant un incendie opportun, suivit d’une expulsion et d’un relogement pour les fayots. Pendant une période exceptionnelle de 8 ans la friche RVI fut l’épicentre d’un mix culturel, artistique et militante.
Dans les lieux bâtis de 39.000m², une ruche d’associations ont put expérimenter leurs pratiques en complète autonomie, avec des réunions épiques où l’intérêt commun était recherché malgré l’individualisme narcissique de l’artiste. Dans ces lieux on a pu vivre l’émergence d’expériences concrètes sur le vivre ensemble, etc… La signification symbolique de squatter un lieu de production capitaliste en lieu de vie alternative fût un plaisir permanent. Aujourd’hui le lieu a été rendu à la communauté sous forme de lycée et je ne sais pas quoi encore.